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Extrait du récit de la course Figaro 87 par Jean-Marie Vidal. Extrait de la Lettre CAP Soleil. (Si vous avez la suite du récit n'hésitez pas à me la faire parvenir. Merci).

 

LA SOLITAIRE DU FIGARO,

UNE COURSE TOUJOURS FANTASTIQUE!

25 Juillet 1987 - Dans deux heures le départ de la 18 ème édition de cette maintenant classique du solitaire.
Accoudé au rouf d'Eterna Port Camargue je laisse mon regard errer sur la flotte des half, attentif à l'agitation qui peu à peu envahit ce ponton du port d'Arcachon.
Les bateaux sont beaux. Ils dégagent de la race et déjà on les imagine taillant la route au large.
Un des concurrents se hisse en tête de son mat 7/8eme, rapide et agile comme un vrai gabier de la grande marine à voile.
Je revois 16 ans plus tôt mon arrivée à Brest où m'attendait mon premier bateau, ma première participation à cette compétition.
Bien sûr, beaucoup de choses ont changé: les bateaux étaient des croiseurs plus que des racers, tous étaient équipés de conservateur d'allure et non de pilote électriques, nous n'avions pas de systèmes de navigation, decca, satnav et embarquions tous notre sextant.
Mais nous partions aussi en course, nous avions aussi cette interrogation au ventre : Que sera la vitesse de mon bateau confronté à celle de ces concurrents.
Oui il y a un monde entre le bateau d'alors, ce folie douce avec lequel j'avais fini 4eme, et le proto dont je dispose aujourd'hui. Oui les hommes étaient peut-être plus des aventuriers, avides de découvrir un nouveau monde, que des compétiteurs chevronnés.
Mais je me sens envahi de la même envie qu'alors, cette même soif de se retrouver seul à manoeuvrer sur le pont, sentir à nouveau cet immense plaisir de voir se découper les voiles dans la nuit alors que l'étrave bruisse d'un chant à ne partager avec personne.
Quel magnifique égoïsme que de naviguer seul!
Mais quelles angoisses aussi devant le spi en torche sur l'étai, le génois qui chalute ou ce sommeil qui tombe, tombe, et vous trouve à 180° de la route, le bateau arrêté, les concurrents échappés.
Pourtant, réflexion faite, à voir les noms des bateaux qui commencent à sortir, une autre évolution est évidente: en 1971 j'étais le seul à porter un nom de marque "33 export", en 87 exceptionnel est le nom de bateau non sponsorisé.
Une partie du chemin vers le professionnalisme est franchie, même si aucun des concurrents présents ne peut encore vivre exclusivement de ses courses.
Les 10 minutes sont là, il faut s'approcher de la ligne placée tout prés de la plage noir de monde. En quinze ans l'intérêt du public pour les épreuves de voile a aussi progressé d'une manière fantastique, et pourtant il est souvent sollicité d'une façon anarchique: Trois grands événements se croisent en cette fin Juillet dans le golfe de Gascogne, La Figaro, Le tour de France à la Voile et le Tour d'Europe.
Top départ, il ne s'agit pas de rêver. Que va donner ce bateau préparé par P. Mas et qui a bénéficié ces dernières années d'améliorations notables: quille et safran changés, plan de voilure basculé, un mât neuf et un jeu de voile très correct?
Un bord de prés, les copains partis à ras la côte ont moins de courant, la bouée est franchie en 6eme position, il faut envoyer le spi très vite et s'élancer vers les passes d'Arcachon.
Le vent est appuyé, 20 à 25 noeuds au travers, il n'est pas évident de tenir la toile, mais cela va vite, très vite. Nous approchons du banc d'Arguin.
La vitesse est bonne, me voilà troisième, le spi est affalé, plein océan, route directe sur la pointe de la péninsule Ibérique.
Sous génois, bon plein, le bateau se défend bien. Il doit avoir le potentiel pour finir dans les cinq premiers... à condition de ne pas faire trop de fautes... comme celle de cette première nuit: Un court-circuit, plus d'électronique, ni anémo ni speedo. Sur ce bateau que je ne connais pas assez je surestime la force du vent, ne trouve pas le bon réglage, et rétrograde!
L'arrivée sur la Corogne est conforme à la tradition: un vent de N.E. qui monte, digne d'un méchant Mistral. A trente cinq noeuds, l'empanage devient scabreux.
Certains vont au tapis. Plus nous approchons de la cote et plus le vent grimpe, avec en même temps une mer abrupte.
Nous nous retrouvons avec des rafales à cinquante noeuds, je suis même un moment sous grand voile seule à un ris, spi affalé en catastrophe, et je plante quand même le bateau dans les vague jusqu'au roof. Je franchis finalement l'arrivée 10eme, mais les écarts sont jouables, le premier est à une heure.
L'escale Espagnole est toujours aussi agréable. Il faut prendre garde de ne pas se laisser distraire par les nombreuses tentations, savoir garder la forme et la concentration.
J'ai faim de cette deuxième étape, de cette traversée du golfe où j'espère retrouver les conditions des grandes traversées, sans concurrents à proximité, avec l'espace pour soi.
Un petit circuit d'honneur dans le port de la Corogne pour remercier nos hotes, puis très vite le contact avec les conditions météo dehors: N.E., dans le nez, entre 25 et 30 noeuds. Les prémisses vont être agitées.
Un ris, foc N°1. La ligne est longue avec une bouée de dégagement sur laquelle j'arrive en tête et où je cafouille pour mésentente avec mon coéquipier, le pilote AT 50.
Très vite la flotte s'espace Est-Ouest, certains prennent deux ris.
Ma tactique sur ce parcours est de gagner le plus vite au Nord, même en restant trop Ouest par rapport à la route directe.
Apparemment je suis suivi par une demie douzaine de coureurs.
Dans la nuit une petite frayeur; alors que je suis allongé dans la cabine pour une de mes courtes périodes de repos (cinq fois vingt minutes sur 80 heures de traversée) le bateau équilibré, barre amarrée au prés, je le sens se redresser , dévier de sa route. Un bond sur le pont: je viens d'être déventé par un cargo qui passe à une cinquantaine de mètres au vent. Ouf! Il faut se dire fataliste et ne pas se laisser impressionner.
Le decca à décroché et je me recale qu'à l'atterrissage sur Belle Ile.
Ce spi sur mon arrière c'est François LAURIOT, le bizuth qui à longtemps mené la 1ere étape. Il court déjà depuis plusieurs années, excellent sur le TFV.
Je me souvient l'année ou sur le Rush Royale durant le triangle du soleil il avait fait un beau tonneau, 360° la culbute complète. Apparemment .......( Trouvez moi la suite de ce récit! Je n'ai que la première page !!!! Merci D.T.)
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Cette année encore, Jean Paul Mouren organise la Charte du plaisancier avec un double but:
- Une course en solo
- Nettoyer les calanques en plongée
 

Un évènement exeptionnel aura lieu cette année en belgique : Il s'agit de la Half Ton Cup. Nous n'y serons hélas pas pour des raisons d'éloignements et de cout ... mais si vous etes dans le coin n'hésitez pas a y faire un saut... en attendant vous pouvez visiter leur site : http://www.halftoncup.be

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